KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
L’UGTG est un construit social en filiation de 1802, des hommes et des femmes qui se sont réunis pour refuser toutes les indignités et singulièrement le rétablissement de l’esclavage.
Le texte d’appel à la création en Guadeloupe d’une centrale syndicale de lutte de classe, signé du Comité Préparatoire du Congrès Constitutif de l’UGTG.
L’UGTG, ’’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe’’, est une centrale syndicale regroupant les travailleurs de Guadeloupe, sans distinction et race, d’opinion publique, philosophique, religieuse, unis par la volonté de défendre leurs intérêts matériels et moraux.
La représentativité de l’UGTG est irréfragable, elle relève du libre consentement des travailleurs, elle se nourrit du pays, de son histoire, de sa culture. Elle représente la vie.
1973 - 2008 : voilà maintenant 35 années qu’en réponse à la répression dont ils furent victimes, en Mai 67, des militants patriotes Guadeloupéens (Jean Théodore - Sonny Rupaire - Rosan MOUNIEN...) ont créé notre UGTG d’aujourd’hui.
Les Conseillers Prud’homaux, Les conseillers du salarié, Les défenseurs du salarié, Les représentants au CESR, Représentants aux Commissions paritaires ou Conseils d’administration
Histoire des luttes sociales, ouvrières, paysannes et populaires en Guadeloupe.
Entre 1903 et 1910 la paix sociale règne sur la Guadeloupe. Au nom de l’Entente Capital-Travail, Ouvriers et Petits planteurs doivent subir la chute de leurs maigres revenus. Pourtant, les tensions sociales et les résistances au travail sont nombreuses : absentéisme, incendies au moment de la coupe... Et de février à mars 1910, plusieurs mouvements revendicatifs éclatent.
Le premier syndicat à voir le jour sera celui des patrons usiniers :Le syndicat des Fabricants de Sucre ; créé par Ernest SOUQUES en 1889 avec pour but "l’étude et la défense des intérêts économiques, commerciaux et agricoles de la sucrerie coloniale".
Les mois et les années qui suivirent les massacres des 26 & 27 mai 1967 furent marqués par une longue léthargie du Mouvement syndical qui avait sombré dans l’oisiveté sociale et la démission intellectuelle. Toutefois un petit groupe de militants du GONG se constitue derrière deux hommes : "Jean" & "Max"...
Le 26 Mai 1967, à l’occasion d’une manifestation des ouvriers du bâtiment en grève, l’ordre est donné de tirer sur la foule des manifestants. Le lendemain, les chiens poursuivent leur carnage : les lycéens de Pointe-à-Pitre descendent dans la rue pour soutenir la lutte des ouvriers. De nouveau, ce jour là, les forces de l’ordre font usage de leur arme...
Entre 1903 et 1910 la paix sociale règne sur la Guadeloupe. Pourtant, tensions sociales et résistances au travail sont nombreuses. Et le 15 février 1910, les ouvriers agricoles de la Grande-terre se mettent en grève. Récit & analyse de l’historien J. ADELAIDE MERLANDE : l’intégralité de son intervention faite à Saint-François en mars 2009.
Le 14 février 1952 au Moule, lors de la grève des ouvriers et cultivateurs, CRS et gendarmes français se livrent à leur exercice favori. Bilan du massacre : 4 morts & 14 blessés. Des guadeloupéens, ouvriers, cultivateurs, simples passants froidement abattus... Légitime défense, dira le préfet...
Retracer l’histoire de notre organisation après son trentième anniversaire relève aujourd’hui d’une démarche pédagogique au profit des plus jeunes adhérents. Mais c’est aussi pour nous tous l’occasion de revisiter le travail réalisé en matière d’action syndicale dans ce secteur qui a pris une très grande importance dans la société guadeloupéenne.
Le 20 novembre 1981 à Capesterre, une grève paralyse les habitations de la SCEFA dont le patron ést Max MARTIN. Les ouvriers revendiquent de meilleures conditions de travail et la régularité du paiement de leurs salaires.
Le lundi 4 Janvier 1971, un protocole d’accord signé dans le cadre de la commission paritaire de l’industrie sucrière entre la CGTG de Herman SONGEONS, la CFDT de Edouard DEMOCRITE et le Syndicat des usiniers dirigé par Louis CLAVERIE et Max MARTIN, garantissait le démarrage immédiat de la récolte sucrière.
Refusant d’appliquer la réglementation du travail, la famille CHEFFRE, recrute et met en place une milice, d’abord pour empêcher les grévistes de tenir leur piquet de grève ; puis, pour faire assassiner des grévistes et des syndicalistes.
Un jour j’ai ramassé quelques morceaux de bois avec lesquels j’ai fabriqué des cannes qui servent d’appui et que les personnes âgées utilisent généralement, je les ai offertes et j’ai été félicité de l’initiative.A d’autres occasions,je trouvai des morceaux beaucoup plus petits et je me posai la question : que faire avec ?
Mars 1975 - Mars 1995, voilà déjà 20 ans qu’un important mouvement ouvrier et paysan a secoué l’industrie sucrière et toute la Guadeloupe. Ce mouvement de grève a contribué à bouleverser les données sociales du pays et redéfini les contours du corps social de la Guadeloupe.
Un homme, le Père Chérubin CELESTE a pris position d’une manière inhabituelle par une grève de la faim alors que la grève qui durait déjà près de deux mois s’essoufflait. Il a ainsi joué un rôle déterminant dans son dénouement...
Le lundi 5 avril 1971, vers 21 heures, Charles BALAGNE revient d’une réunion syndicale avec des camarades. Alors qu’il s’achemine vers sa demeure, une voiture surgit de la nuit, le coince sur un ponceau et le tue net. Est-ce un accident ?
Au lendemain des masscres de Mé 67 un petit groupe de militants du GONG se constitue derrière deux hommes : "Jean" & "Max"... A l’occasion de la table-ronde organisée le samedi 23 mai sur les évènements de mai 67, "Jean" est revenu sur le long combat qui a abouti en 2009 au mouvement de 44 jours mené par le LKP.
Après le massacre à Pointe-à-Pitre au mois de mai 1967 par les forces françaises de plus de 80 Guadeloupéens, Sonny Rupaire prend la décision de rentrer clandestinement en Guadeloupe en 1969, sous le pseudonyme de « Camarade Max ». En 1971, il participe à la création de l’U.T.A (Union des Travailleurs Agricoles de Guadeloupe) : le premier syndicat guadeloupéen non rattaché à une centrale française.
En 1983 et 1985, Maître Roland EZELIN, devenu ensuite Bâtonnier, est lourdement sanctionné par la justice française pour avoir défilé sous une banderole fustigeant la justice coloniale ; lors d’une manifestation publique destinée à protester contre deux décisions judiciaires condamnant trois militants à des peines d’emprisonnement et d’amende pour dégradation de bâtiments publics...
Jeune lycéenne, Suzie DAHOMAY intègre les rangs du Cercle Culturel des Etudiants Guadeloupéens (CCEG) dans les années 65 - 67 où s’amorce l’affirmation de la personnalité guadeloupéenne dans la jeunesse.
Femme d’engagement, militante active, mère, nous avons voulu faire plus ample connaissance avec cette employée de commerce qui voue une grande part de sa vie à L’UGTG.
Michel MADASSAMY est né un 27 février 1963 aux ABYMES. Il est le neuvième d’une famille de douze enfants, élevés par une mère au foyer soutenue dans ses responsabilités par un père qui fut chauffeur de direction à l’usine de Beauport. Après s’être vite rendu compte de l’étendue de la vacuité idéologique, de l’absence totale d’une véritable démarche syndicale de la part de bon nombre de dirigeants de la CSTG, organisation à laquelle il appartenait ; Michel MADASSAMY participe à la création du syndicat UTPP-UGTG.
L’U.G.T.G., ‘’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe’’, est une Centrale Syndicale regroupant les travailleurs de Guadeloupe, sans distinction de race, de nationalité, d’opinion politique, philosophique, religieuse, unis par la volonté de défendre leurs intérêts matériels et moraux.