KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Source : Style et méthode de l’UGTG
La Guadeloupe est un pays colonisé.
Les capitalistes colonialistes français et leurs alliés, les propriétaires fonciers et les capitalistes compradores exploitent et oppriment l’ensemble du peuple guadeloupéen.
De 1635 à nos jours, l’histoire de la Guadeloupe a été l’histoire de l’établissement et du développement de la domination économique, politique et culturelle du capitalisme colonialiste français ; c’est l’histoire de la lutte du peuple guadeloupéen contre cette domination.
Nos ancêtres n’ont jamais accepté l’esclavage. Ils ont organisé des centaines d’insurrections grandes ou petites contre la domination des propriétaires fonciers et des capitalistes colonialistes esclavagistes.
SCHOELCHER n’a pas aboli l’esclavage.
Les capitalistes colonialistes ont été contraints de décréter l’abolition de l’esclavage par les insurrections incessantes des esclaves et par l’opposition des peuples du monde à ce système barbare et réactionnaire.
Nos ancêtres esclaves ont conquis la liberté au prix de leur sang. Suivant l’exemple de ces derniers, les ouvriers et paysans ont mené de multiples luttes contre l’exploitation économique et l’oppression politique des capitalistes compradores.
158 ans après « l’abolition » de l’esclavage en Guadeloupe, notre Péyi est toujours une colonie de la France.
C’est pourquoi, 34 ans après sa création, l’UGTG poursuit sa lutte pour la défense des intérêts des Travailleurs et du peuple de Guadeloupe. Elle se renforce, elle est désormais la principale organisation syndicale Guadeloupéenne.
L’UGTG gagne de plus en plus la confiance des travailleurs. Le Peuple Guadeloupéen prend de plus en plus conscience de léta a Péyi anNou.
AN NOU SANBLÉ
JEUDI 14 FÉVRIER 2019
NOU AN GRÈV !
SONJÉ 14 FÉVRIYÉ 52 - MEETING
7TÈD SWA—DOUVAN SIMITYÉ MOUL
GWADLOUP SÉ TAN NOU !
Devant la dégradation économique, sociale et surtout sanitaire des
conditions de vie des Travailleurs et du Peuple de Guadeloupe, des
Organisations Politiques, Syndicales, des Associations, des Collectifs, etc…
ont décidé de se regrouper afin de lancer un appel en défense de NOTRE DROIT A LA VIE.
LES BÉKÉS NE FERONT PAS LA LOI SUR LES TERRES DE SAINTE – ROSE !
Dimanche 27 Mai 2001 : Il s’agissait pour le syndicat de faire respecter la mémoire des combattants de la liberté, ceux qui ont refusé le rétablissement de l’esclavage au sacrifice de leur vie et qui sont à l’origine de l’abolition de l’esclavage et non pas les « abolitionnistes, les Schoelcher et compagnie ».
20 & 21 octobre 1801 : Tentative infructueuse d’arrestation d’officiers de couleur (dont Ignace, et même Pélage), à Pointe-à-Pitre. 6 mai 1802 : Les Guadeloupéens découvrent au matin, depuis différents points de la Grande-Terre et la Basse-Terre, une escadre forte de 14 navires, 4 frégates, 4 transports de troupes et 4 avisos. A la tête de cette escadre, le général Richepance. On assiste alors à la soumission-trahison de Pélage et l’entrée en résistance d’Ignace.
Le 20 octobre 1801, l’autorité militaire de l’arrondissement du Port la Liberté (P-à-P) prend des mesures afin d’arrêter des officiers noirs et dits de couleur. Les capitaines Joseph Ignace, Gédéon… sont dénoncés comme meneurs d’un complot dirigé par Magloire Pélage.
C’est que notre avenir se crée par le mouvement social bien au contraire de ce que pensent certains fonctionnaires !
Parler de l’abolition de l’esclavage par la France en 1848 « à l’initiative de Victor Schoelcher », c’est « oublier » que l’esclavage colonial a continué bien après. Et surtout, c’est oublier que ce sont les esclaves eux-mêmes qui s’étaient révoltés pour se libérer. Par exemple, en 1656, 1710, 1730, 1752, 1802 en Guadeloupe, en 1733 en Guyane, en 1678, 1699, 1748, 1752, 1822 et 1833 en Martinique, en 1791 à Saint Dominigue, et 1810 à Cuba…
De lui, l’idéologie dominante a toujours eu pour habitude de ne célébrer que l’image d’un bienfaiteur qui, au-delà de sa courageuse lutte contre les préjugés de race dont sont victimes les esclaves, embrassait d’abord et avant tout, et de la plus belle des manières, les idéaux républicains. D’autres verront carrément en lui un saint. Pour illustrer cette mythification de l’homme, on ne saurait trouver meilleur exemple que celui d’un intervenant qui, lors des cérémonies de commémoration de la naissance de Schœlcher à Basse-Terre le 21 juillet 1935, nous donnera un aperçu de ce culte voué à l’abolitionniste. Me Jean-Louis décrira Schœlcher comme le « fondateur d’une religion nouvelle, qui prendra dans l’histoire le nom de Religion Schœlcherienne »
En 1995, deux cyclones labourent coup sur coup la plage de Sainte-Marguerite, sur la commune du Moule... Dans leur déchaînement, la mer et le vent déterrent de nombreux ossements humains dont nul ne soupçonnait la présence. L’année suivante, une équipe d’archéologues met au jour des dizaines de sépultures supplémentaires, datant du XVIIIe et du XIXe siècle.
Dans l’après-midi de ce 25 mai, vers 3 heures, arrive le général Gobert. Il félicite Pélage , fait doubler tous les postes et placer deux autres pièces de canon devant le pont-levis. L’arrivée de Gobert marque le commencement de la fin.
Ceux qui ont la responsabilité politique de faire vivre le Péyi Gwadloup ont failli lamentablement à leur mission... Le constat est effrayant, la situation est dramatique. Les élus ne gesticulent qu’à l’approche des échéances électorales. Par leur immobilisme, ils ont contribué au désastre qui est immense...
Il n’est plus admissible aujourd’hui de se limiter aux éternels constats repris en cœur par les politiques, les chefs d’entreprise, les organisations socioprofessionnelles, les différentes missions et études : « La Guadeloupe va mal, les entreprises sont fragilisées par le poids des charges sociales et les grèves à répétition ; la jeunesse n’a pas de repères ; les parents ont démissionné ; l’état ne tient pas compte de nos spécificités, etc. »
Toute une série de discours de capitulation et de mendiant, qui ont depuis les 50 dernières années, généralisé l’assistanat, l’irresponsabilité et surtout permis à des affairistes de s’installer et de grappiller les subventions que les différents gouvernements de la France ont instituées en politique de développement.
Il convient résolument de dire la vérité, vérité constamment attestée par les chiffres mais surtout exprimée par les masses populaires à travers leur lutte, par la jeunesse dans son désarroi, par cette violence quotidienne dans les rapports sociaux.
A l’instar de l’ensemble de la Caraïbe, les Antilles françaises sont confrontées à une forte épidémie de VIH/sida caractérisée notamment par le dépistage tardif de l’infection. En Guadeloupe & à Saint-Martin,1489 personnes vivant avec le VIH dont 22 enfants sont suivies. Au 31/12/2007, 50 % des cas de sida diagnostiqués depuis le
début de l’épidémie sont toujours en vie.
Le tourisme guadeloupéen a subi au cours de son histoire de profondes mutations qu’il est important d’analyser pour comprendre l’ampleur des changements observés aujourd’hui dans cette destination. Les retombées économiques du tourisme en Guadeloupe sont limitées puisque, pour une dépense touristique évaluée en 2005 a 285 millions d’euros soit 3,8% du PIB, le tourisme de séjour ne contribue qu’à hauteur de 5% du PIB total du Département et ne représente que 4,6% de la masse salariale et de l’emploi salarié direct et induit de l’archipel.
La région de Capesterre qui était un bassin cannier florissant dans les années 50-60 voit renaître la culture de la canne sur son territoire en lieu et place de surfaces de bananes...