KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Analyses et réflexions sur "une éruption sociale ayant pour toile de fond l’exploitation outrancière, la pwofitasyon, dans le cadre d’une économie de comptoir, prolongement modernisé du système de l’habitation esclavagiste, une société d’inégalités, de laissés -pour-compte engendrant au-delà de la misère proprement matérielle, la souffrance, le désespoir, les violences de toutes sortes. En clair le système s’est complètement coupé de ses acteurs. Évidemment ce mouvement occupe une part importante de la présente livraison. Il fait l’objet d’un dossier dont l’entame est une chronologie commentée établie par Léon Danquin. Chacun pourra alors se remémorer le fil de ces 44 glorieuses. Le numéro 11 de la revue "Etudes guadeloupéennes". "De l’explosion aux interrogations" : Le mouvement social de 2009 passé au crible de l’analyse.
L’ambition du présent ouvrage est de donner les clés d’un mouvement original, qui plonge ses racines dans une tradition guadeloupéenne de résistance multiséculaire, de relater par le détail le conflit social qui a tenu la Guadeloupe et le monde (CNN et Al-Jazeera n’avaient-elles pas leurs envoyés spéciaux sur place ?) en haleine, de jeter un éclairage pointu sur ses enjeux, ses perspectives, ses conséquences.
Pour la première fois, LKP transmet en un seul ensemble sa propre vision sur le mouvement social initié par les Guadeloupéens en 2009. Cet ouvrage constitue pour l’essentiel les Actes du Colloque alors intitulé « Rencontre LKP/UAG - pou Libéré Konsyans a pèp la » et qui s’est tenu les 15 et 16 mai 2009 sur le campus de Fouillole en Guadeloupe.
En pleine lumière sont exposées d’horribles réalités : la barbarie du colonisateur et le malheur du colonisé, le fait même de la colonisation qui n’est qu’une machine exploiteuse d’hommes et déshumanisante, une machine à détruire des civilisations qui étaient belles, dignes et fraternelles.C’est la première fois qu’avec cette force est proclamée, face à l’Occident, la valeur des cultures nègres.
Les Créoles se définissent eux-mêmes comme les descendants des propriétaires esclavagistes et se situent un peu au-dessus des autres puisqu’ils ont été les maîtres. Selon eux le principal critère de différenciation sociale est la race qui sépare la société en deux : d’un côté, il y a les Blancs, de l’autre, les Mulâtres et les Noirs.
Depuis quelques années, une production foisonnante de travaux répète avec insistance que la traite négrière transatlantique eut lieu parce que les Africains pratiquant l’esclavage de longue date, avaient la fâcheuse habitude de se vendre les uns les autres. Ce postulat a la vie longue parce qu’il sert à renforcer le sentiment d’une supériorité morale des Européens dont le corollaire est l’infériorité morale des Africains.
Au gré des lectures passées ou présentes, des ouvrages, textes, documents, poèmes... dont la lecture est bénéfique ou salutaire ou la bienvenue. Rubrique ouverte...
Deux poèmes d’Henry Bernard
Des cris s’élèvent de toutes parts... Voici la peur, voici l’émoi et la riposte du silence : premiers vers de "Silences", poème de Gerty DAMBURY.
Promulgué en 1685 par Louis XIV, Le Code noir a été rédigé par Colbert au profit des colons esclavagistes. Aboli par la Convention en 1794, l’esclavage fut rétabli en 1802 par Bonaparte et les dispositions du Code noir furent intégrées au Code civil en 1803. "Texte le plus monstrueux de l’histoire des temps modernes", il dispose que la "chose" de race noire n’est qu’une marchandise, un bien meuble...