KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Entre 1903 et 1910 la paix sociale règne sur la Guadeloupe. Au nom de l’Entente Capital-Travail, Ouvriers (agricoles & industriels) et Petits planteurs doivent subir la chute de leurs maigres revenus. Pourtant, les tensions sociales et les résistances au travail sont nombreuses : absentéisme, incendies au moment de la coupe... De février à mars 1910, plusieurs mouvements revendicatifs éclatent.
Le 15 février 1910, les ouvriers agricoles de la Grande-terre se mettent en grève. Leur mouvement débouche sue les accords de Pointe à Pitre le 22 février 1910.
Du 27 février au 5 mars, un conflit se déclenche dans la région de Capesterre, qui se conclue par un accord entre patrons usiniers et petis planteurs.
Récit & analyse de ces mouvements par l’historien J. ADELAIDE MERLANDE [1] : Intervention faite à Saint-François en mars 2009.
Source sonore : Marie Agnès CASTROT (militante & dirigeante de la CGTG).
Présentation (Extrait d’un article du site http://ugtg.org)
Abymes - Mardi 15 février 1910 : déclenchement de la grève dans les habitations dépendant de l’usine Darboussier.
Les ouvriers des habitations Bois Vynière cessent le travail ; très vite, ils sont rejoints par ceux des habitations voisines.
Au directeur de la SIA PAP (société à capitaux français propriétaire des usines Darboussier Retraite et un grand nombre d’habitations dans la région des Abymes), ils réclament une augmentation de salaire de 2 francs pour les hommes, de 1.50 Fr. pour les femmes, et de 1.25 pour les enfants.
Dans la journée du jeudi 17, LAURENT, directeur de Darboussier se rend sur les habitations pour y rencontrer les grévistes. Il repousse les revendications des travailleurs.
A partir samedi 19, le mouvement commence à s’étendre à d’autres habitations des Abymes ; puis dans la semaine du lundi 21 février il embrase toute la Grande-Terre.
Elle prend la forme de rassemblements de travailleurs sur les habitations et autour des usines, en particulier celles de Blanchet et de Duval.
Lire la suite : Les grèves de février et mars 1910 (Article en ligne sur ce site)
L’intervention de Jacques ADELAIDE MERLANDE
[1] Né à Fort-de-France, d’origine à la fois guadeloupéenne et martiniquaise, Jacques Adélaïde-Merlande, agrégé d’histoire, a été maître de conférences à l’Université des Antilles et de la Guyane, dont il fut président de 1972 à 1977.
La série d’actions qu’il a menées, pour la coordination des recherches historiques dans la Caraïbe (il a été aux origines d’une association réunissant les historiens anglophones, francophones et hispanophones de la région) lui a valu d’être fait docteur honoris causa de l’Université des West-Indies (Antilles anglophones) en octobre 2000.
Source : Bibliomonde
J. Adelaïde Merlande :
Intervention faite
à Saint-François
Mars 2009