KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
"Savoir c’est porter la responsabilité d’agir, et agir, c’est s’engager dans la transformation sociale"…
Michel MADASSAMY est né un 27 février 1963 aux ABYMES. Il est le neuvième d’une famille de douze enfants, élevés par une mère au foyer soutenue dans ses responsabilités par un père qui fut chauffeur de direction à l’usine de Beauport.
En 1994, Michel MADASSAMY participe à la création du syndicat UTPP-UGTG.
Michel s’est vite rendu compte de l’étendue de la vacuité idéologique, de l’absence totale d’une véritable démarche syndicale de la part de bon nombre de dirigeants de la CSTG, organisation à laquelle il appartenait.
Michel sait dès lors et comprend que dans le dédale incommensurable de la bêtise orchestrée par les "ayants droits" où des Guadeloupéens se "débrouillent", voire dans la négation même de la condition du travailleur, de l’homme guadeloupéen, seule sa foi dans l’engagement d’un vrai militantisme syndicale peut l’aider à contribuer à détòtyé Gwadloup.
Et c’est précisément dans le larèl de l’UGTG qu’il décide d’entamer la refondation sociale.
Après plus d’une année de patientes négociations, malgré les réticences et le comportement madragè des patrons du secteur, le 19 décembre 1996, c’est dans ce même balan du syndicalisme kaskòd efficient et déterminé que Michel et les autres militants de l’UTPP-UGTG obtiennent la première signature de la Convention Collective réglementant le droit du travail au sein des stations services.
1997 : deuxième Convention Collective signée. Cette fois, pour les chauffeurs des compagnies de transport de produits pétroliers. L’UTPP-UGTG défend sans conditions, la mise en place et le respect des normes de sécurité en vigueur dans le transport des produits dangereux. En parallèle les chauffeurs exigent et obtiennent une formation afin de faire face à la responsabilité que requiert la profession. Tout ceci, èvè Michel MADASSAMY prèmyé douvan !
Onze points au total, figurant sur le cahier de revendications de l’UTPP-UGTG en janvier 1995, l’opposent à la direction de la station service ELF Goyave. Onze points sur onze gagnés avec détermination : de la réintégration du travailleur Rodrigue FLORIE licencié nenpòt ki jan (arbitrairement), en passant par l’obligation de respecter le Code du Travail en matière de salaire.
Avè Michel an tèt !
Cette même année, conflit à la station ESSO de Bas du Fort au Gosier. C’est au tour de Michel CASI de se voir réintégrer après un licenciement une fois de plus "traditionnellement" arbitraire dans le secteur.
Mada la ankò !
De mars 1999 et durant toute l’année 2000, toute une série de mobilisations, d’aksyon dans le secteur des produits pétroliers : réactualisation de Convention Collective, grève à ESSO Colin Petit-Bourg, tous se soldent avec succès. Ajouté à cela l’obtention de 15 jours par mois de liberté syndicale pour le Secrétaire Général Jocelyn PINARD.
Pour le conflit de la SHELL, l’UTPP-UGTG n’a pas hésité rappelons-nous, à s’opposer au projet de confiscation par la multinationale, du peu de responsabilité que possédaient les gérants de station. Le soutien des travailleurs affiliés à l’UTPP-UGTG fit poids pour invalider sans appel la manœuvre.
Mada té la !
Suite à des accusations non fondées, des sanctions furent prises par la direction d’ELF à l’encontre du Secrétaire Général (du moment) Rolin GUSTAVE ki doubout douvan a yo. La réaction fut immédiate ! Blocage de la SARA pendant une semaine obligeant la direction d’ELF Moudong à tchoulé (reculer) et rétablir Rolin dans ses fonctions.
Michel MADASSAMY pratique la solidarité sans limite au sein de l’UGTG. Il est partout, présent et volontaire quelque soit le secteur d’activité : Industrie, Commerce, BTP, Télécommunications…
Depuis qu’il défend le droit des travailleurs du secteur pétrolier, le salaire des chauffeurs a pratiquement doublé, l’hygiène et la sécurité sont parfaitement assurées, le travail clandestin a disparu.
An 2001, l’événement historique qui pété tèt a patronat béké de Guadeloupe, car avec quatre autres chauffeurs de la STPP, Michel MADASSAMY (ankò !) met directement les mains dans les poches pleines à craquer de ces bandits de grand chemin. Ils font front à ELF TOTAL FINA donc à léta fwansé, qu’ils obligent à admettre que l’UGTG est bien décidée à aller encore et toujours plus loin, quand elle affirme que Gwadloup pé ké konstwi san travay ni san travayè.
Altruiste et honnête
Un tel engagement, aujourd’hui n’est pas donné à tout le monde. C’est pourquoi, il est aisé de constater l’aveu et le degré d’irresponsabilité du patronat guadeloupéen et de leur complice, léta fwansé, quant à leur inquiétude face à la menace que, selon eux, représente Michel MADASSAMY.
… Michel MADASSAMY sait, et a décidé, de porter la responsabilité d’agir.
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