KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Chlordécone : le Procureur de la République veut délocaliser l’instruction pour mieux étouffer l’affaire !
Le 22 janvier dernier, l’UPG et les 3 autres associations ayant porté plainte contre X dans le cadre de la pollution par le chlordécone se félicitaient de la décision de la Cour de cassation en faveur de la recevabilité de la plainte.
Le juge d’instruction de Basse-Terre allait donc enfin pouvoir instruire cette plainte, conformément au vœu des Guadeloupéens qui attendent des réponses sur la contamination et ses conséquences.
Mais le gouvernement n’a pas fini de faire obstacle à la justice dans son travail de recherche de la vérité…
Le 15 mai, le procureur de la République du tribunal de grande instance de Basse-Terre a adressé au juge d’instruction un réquisitoire pour lui demander de se dessaisir de l’affaire au profit d’un juge d’instruction de Paris. Le motif : les investigations à mener dans le cadre de l’instruction seraient « de très grande complexité »…
Nous sommes scandalisés par cette tentative de délocaliser une affaire qui concerne en premier lieu la Guadeloupe. Pourquoi charger un juge de Paris de l’instruction alors que les faits se sont déroulés ici, que c’est ici qu’il faudra mener les investigations ?
Par ailleurs, comment accepter de renvoyer l’instruction à Paris alors que, depuis le dépôt de plainte, il n’y a eu en Guadeloupe aucun débat sur le fond de cette affaire, et que les plaignants n’ont jamais été entendus… ?
Nous dénonçons la volonté du gouvernement, en délocalisant l’instruction, de « déposséder » les Guadeloupéens d’une affaire qui leur tient à cœur. C’est une manœuvre honteuse pour étouffer le scandale de cette pollution et minimiser les remous que l’instruction pourrait provoquer dans l’opinion publique. Mobilisons nous pour notre droit à l’information et à la justice !
Réaction de Olivier le 2 mars 2009 @ 12h28
Pourquoi ne pourrions nous pas creer un collectif de defense de la population (comme cela se fait dans l’hexagone pour AZF) rassemblant tous les guadeloupéens de manière à ce que tous portent plainte contre X pour mise en danger face au chlordecone. Dès lors où des dizaines de milliers de plaintes seraient rassembler, cela fera peut etre avancer les choses plus rapidement et notre combat serait plus médiatique.
PS : Je serais pret moi meme à aller porter plainte si cela se faisait.