KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Avocats au Barreau de la Guadeloupe
Aff : Jephté DEPREUX et Tilus DEPREUX c/ Préfecture
Pointe-à-Pitre, le 03 Septembre 2008
Monsieur le Préfet,
Nous avons reçu très récemment en entretien Madame X [1] (ce que vous comprendrez aisément eu égard aux diligences, voire au zèle, de vos services) dans le dossier visé en référence.
De plus et par des moyens de fortune, Monsieur DEPREUX a réussi à nous faire parvenir un écrit que nous vous joignons pour que vous en appréciiez la teneur…
Nous tenions à vous faire part de notre profonde indignation s’agissant de la reconduite d’un père et de son enfant dans un pays dévasté récemment par trois cyclones (avec les conséquences humaines et économiques que vous ne sauriez ignorer …) et menacé par un quatrième.
Nous n’avons pas l’intention de discuter plus avant de « la légalité » de la procédure utilisée, les balbutiements médiatiques de votre représentant, nous ayant conforté quant à « l’indélicatesse juridique » dans laquelle vous vous êtes placé.
D’ores et déjà, dûment mandatés par la mère, représentante légale du jeune Jephté et par Monsieur DEPREUX, nous entendons agir tant sur le plan administratif que pénal...
Il nous est insupportable de constater régulièrement les manquements les plus élémentaires à la loi, dont certains représentants de l’Etat peuvent se rendre coupables en Guadeloupe.
Comment attendre d’une population qu’elle se conforme aux règles de droit quand ceux là même sensés la faire appliquer la bafoue ?
Vous aurez compris que nous voulons dénoncer publiquement des agissements fautifs et répétitifs, qui révoltent l’ensemble de la population guadeloupéenne qui nous a ouvertement manifesté son soutien.
C’est la raison pour laquelle nous transmettons copie de la présente à l’ensemble des médias locaux.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, à l’expression de nos salutations distinguées.
Sarah ARISTIDE, Roland EZELIN et Evita CHEVRY
[1] Vous comprendrez que nous préservons volontairement sont identité
Le texte intégral de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant
L’ONU dénonce la politique d’immigration de la FRANCE