KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Cancers de la prostate, maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, malformations congénitales, infertilité masculine, présence de chlordécone dans le sang. Quelques pathologies qui caractérisent l’état de santé actuel des Guadeloupéens.
Curieusement certains « chercheurs » a yo prétendent que cela est du à des problèmes génétiques ; en deux mots sé pas nou nèg kè nou ni tout sé maladi-la sa. Dès lors, comment expliquer que l’on ne retrouve pas ces mêmes maladies en aussi grand nombre en Haïti par exemple. Dapré nou sé nèg ki la osi.
En vérité, nous, Guadeloupéens, sommes tous empoisonnés aux pesticides et principalement au chlordécone. Men ka sa yé ?
Un produit chimique utilisé dans les bananeraies contre un nuisible : le charançon. Mais particularité, ce puissant pesticide le Chlordécone a été interdit aux USA en 1976 et se verra rapidement retiré son homologation en France.
Pourtant, il sera copieusement utilisé en Guadeloupe de 1972 jusqu’au milieu des années 90 malgré nombre de rapports démontrant sa grande nocivité.
Conséquence : le chlordécone qui détient une rémanence d’environ 60 ans se retrouve dans les cultures et principalement dans les tubercules (madère, patate, igname, manioc) mais aussi dans les lègumes et l’eau que nous buvons. Nous apprenons aujourd’hui que l’eau que nous consommons depuis tantôt n’a jamais fait l’objet d’aucune analyse concernant le chlordécone.
Mais comment ce produit interdit au Etats-Unis dès 1976 et dont la production a été stoppé, s’est retrouvé sur le marché et dans nos assiettes ?
Le mérite revient aux importateurs békés et autres Blan péyi, capitalistes esclavagistes dans l’âme. Ces derniers vont faire fort et acquérir la formule chimique du Chlordécone aux mains des Américains avant de la faire mettre au point dans un laboratoire Français à Béziers. Ils feront ensuite fabriquer leur poison au Brésil avant de le commercialiser en Guadeloupe sous un nouveau nom : le Curlone.
Plus curieux encore, que ce soit pour le chloredécone ou pour le Curlone (même formule chimique) les autorisations de mise sur le marché ont été délivrées par les ministres et gouvernements successifs Français de gauche comme de droite.
Presque, le même type d’autorisation qui nous permet aujourd’hui de consommer des œufs réfrigérés alors que cela est interdit an France. A pa pou fè pè men fo nou pè.
Certains, aujourd’hui, crient aux loups et s’indignent car se sentant Français et se demandant comme la Mère Patrie a pu faire cela à ses enfants,
même bâtards ; surtout quand ils observent le scandale que déclenche un peu de nitrate ou autre substance chimique dans l’eau en France.
Peuple de Guadeloupe, le système capitaliste colonialiste le démontre depuis tantôt. Il s’agit, pour lui, de faire du profit par tout moyen y compris le sacrifice de vie humaine et singulièrement des peuples dits de couleurs. Rappelons-nous à qui l’Etat Français a cédé le dépeçage du Clémenceau : aux Indiens qui n’ont aucun équipement pour le désamiantage.
En Guadeloupe, cet empoisonnement organisé constitue un nouveau pas vers le génocide par substitution de notre Peuple. Le Guadeloupéen d’origine Africaine ou Indienne est aujourd’hui au bas de l’échelle sociale. Demain, avec l’augmentation exponentielle de l’infertilité masculine, c’est notre existence même qui est en jeu. L’objectif de l’Etat Français n’est-il pas de faire une Guadeloupe sans Gwadloupéyen, san nèg ?
Certains diront : Yo pa té konnèt. Mais aujourd’hui, tout moun o kouran. Ils se taisent ou gesticulent mollement afin de continuer à bénéficier des subsides de la République ki ka pèwmèt yo fè nonm.
C’est vrai qu’il est plus facile d’organiser des shows, styles congrès de ceci, assises de cela afin de faire croire que l’on fait sans faire et de clôturer le tout par une route du rhum ou autres évènements festifs du même type.
Encore plus facile de descendre dans les rues contre les Travailleurs et les Organisations Syndicales qui luttent.
E pannansitan Gwadloupéyen ka mò san sav poukwa. Nou pa mérité sa.
Et cela continue car d’après le Préfet : il n’y a pas de problème men i pa ka bwè dlo robiné !
Alòs, sa ki pa konprann, i ja lè pou konprann. Fo pa nou konté si pyé a lézòt pou maché. Sa ki bon pou yo pa bon pou nou. Fo nou woulé pou nou, pou pèp Gwadloup.
Tout savoir (ou presque) sur ce produit sur l’encyclopédie libre en ligne Wikipédia.
sur l’utilisation du chlordécone et des autres pesticides dans l’agriculture
martiniquaise et guadeloupéenne.
du collectif Guadeloupéen composé d’associations & de l’UPG.
Sur le chlordéconé présenté par P. Le Guen
en Martinique et en Guadeloupe : 2008-2010
Réaction de la fée prunechocolat le 8 août 2009 @ 19h54
ce crime doit être punit mais comme on sait qui est aux commandes, alors cela sera difficile mais pas impossible.
mais pendant ce temps les dégats continuent à faire des victimes
plis fos ba péyi la