Cette grève déclenchée le 20 février de l’année 1935 se situe dans le cadre des mouvements revendicatifs des ouvriers de la canne, ayant lieu presue tous les ans à la même période, au début de la campagne sucrière. Le contexte est marqué par les conséquences de la grnade crise économique mondiale dont les retombées se font encore sentir en Guadeloupe, comme, on l’a vu dans l’article consacré à la grève de 1930, les conditions de travail et les salaires pratiqués à Marie-Galante sont encore pire que les salaires de famine versées sur le continent.

Dans ce contexte, les patrons usiniers décident de diminuer au maximum les salaires. Sur la grande île, la grève très localisée du continent prend de l’ampleur : les usines Pirogue et Grande-Anse sont les premières à fermer à la fin du mois de février. Les ouvriers réclament :

• Le maintien des salaires de 1934 ;
• L’alignement sur les salaires de la Grande-Terre.

Pour toute réponse, le gouverneur de la colonie - BOUGE - expédie sur l’île deux unités de gendarmes.