Le 1er Mai 2021, Journée Internationale de lutte des Travailleurs, est
l’occasion de montrer la force de notre colère face à une situation
révoltante.

Les Travailleurs sont à l’offensive !

2021 a commencé comme une année de lutte. Les Travailleurs des Sablières de Gourbeyre et Deshaies ont mené une grève victorieuse de quatre mois. Les agents communaux, entrés en grève le 2 mars, continuent leur combat.

Les Travailleurs de But la Jaille sont en grève contre 25 licenciements depuis le 18 mars. Ceux de la Poste ont également mené une grève victorieuse. Ceux de l’université sont mobilisés en Guadeloupe et en Martinique et poursuivent les discussions avec la direction. Les ouvriers agricoles de la Banane se sont mobilisés à plusieurs reprises.

Les Travailleurs du transport de passagers, de l’Energie et d’ASG (Antilles Sureté Guadeloupe) se battent contre des menaces de licenciement.

Travailleurs, Militants Syndicaux et politiques ont dénoncé l’empoisonnement au chlordécone. La justice table sur la révoltante prescription des faits de pollution pour assurer l’impunité des gros planteurs empoisonneurs et de leur complice l’État !

Les manifestations se poursuivent pour exiger la vérité sur la mort de Claude Jean-Pierre, dit Klodo, suite à son arrestation violente par des gendarmes. Un mort de plus après Didier Assor, Charles Henri Salin et bien d’autres.

Dans les entreprises et administrations, Amplifions et unifions les luttes !
Dans le contexte de pandémie, le CHUG reste en manque chronique de moyens en matériel et en personnel. Les emplois des contractuels sont menacés.
Une gestion incompréhensible de la crise sanitaire qui veut rendre les travailleurs coupables et résignés à leur perte de revenus alors que le gouvernement subventionne le grand patronat pour compenser la baisse de ses profits. Les
travailleurs sont inquiets pour leurs ainés et leurs enfants. La politique de diminution de personnels et de matériels hospitaliers s’est poursuivie en pleine pandémie, ce qui est doublement criminel. Tout à été fait depuis des années pour démoraliser la population, briser l’avenir des jeunes, restreindre les libertés, casser les accords syndicaux et démanteler le code du travail.

Dans plusieurs Secteurs : hôtellerie, restauration, commerce, compagnies aériennes et bien d’autres, de nombreux salariés sont licenciés ou menacés de l’être. Partout, les conditions de travail se dégradent et la crise sanitaire est le
prétexte avancé.
Le gouvernement a prévu d’appliquer sa réforme de l’assurance chômage début juillet. Diminuer encore une fois les allocations chômage pour réduire les chômeurs à la misère.

Alors que les revenus de la population ont baissé avec le chômage partiel, les licenciements, la précarité, en quatre mois les prix des carburants n’ont cessé d’augmenter : à voir la hausse du 1er avril dernier : 13 cts pour le super sans plomb, 8 cts pour le gasoil et 1,28 cts pour la bouteille de gaz.

Nous devons payer un prix exorbitant pour une eau de mauvaise qualité, voire souillée et souvent carrément absente.

Dans l’éducation, suppressions de postes et fermetures de classes n’ont pas cessé alors qu’il faudrait surmultiplier les moyens pour faire face à la situation sanitaire.
Dans le secteur des banques et assurances, c’est la délocalisation de tous les services administratifs et autres en France avec pour conséquence la suppression de centaines d’emplois en Guadeloupe. C’est également la remise en cause de
tous les acquis sociaux existants et gagnés de haute lutte.

Pour avoir l’intégralité du tract, téléchargez le document PDF joint