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Après le Conseil d’Administration de mercredi dernier et les vœux formulés par les administrateurs pour la résolution du conflit qui nous oppose depuis 3 semaines à Jolivière, après la séance de négociation du jeudi 28, et après la présentation de son plan de redressement, dorénavant les vérités ne pourront être dissimulées.
Jolivyè ka poté mannèv pour encore une fois tenter de nous bluffer. Ainsi, selon lui, le déficit du CHU date des années 2000 ou encore « 80% des CHU de France ont voté leur EPRD en déficit ».
Seulement et bien évidemment, il ne dit pas que le déficit du CHU a évolué depuis sa prise de fonction, comme suit :
• 2004 - 3,1 Millions d’euros
• 2005 - 7 millions d’euros
• 2006 - 15 Millions d’euros prévision CHU - 19 Millions d’euros, prévision ARH.
Malgré tout, aujourd’hui, il doit impérativement négocier un plan de retour à l’équilibre et espère nous faire payer ses fautes de gestion.
Alors que tout va bien au CHU, les dépenses de personnel devront diminuer de 3,5 millions d’euros. Ensuite avec le déficit prévisionnel de 15 millions d’euros minimum pour 2006, nos conditions de travail continueront de se dégrader ainsi que les conditions de soins des malades.
L’ARH a également demandé au CHU de différer certains investissements en travaux ou équipement. Jolivière a du confirmer que le projet de reconstruction du CHU, seul projet en mesure de garantir l’offre publique de santé, est également plombé alors que les établissements de soins privés se modernisent, s’agrandissent ou se reconstruisent.
Camarades, nos 3 semaines de mobilisation ont permis de démasyé Jolivyè dans toute sa splendeur de mystificateur, de dissimulateur.
An tout jan nou pé gadé…, nou pwi.
Kaki ka rété nou pou fè, pou nou pwan plis fè.
UTS/UGTG