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Camarades, travailleurs du Tourisme, de l’Hôtellerie, et des Casinos,
Ce sont donc 12 organisations syndicales des secteurs publics et privés qui nous appellent le 29 Novembre 2005 à une grande journée de riposte et d’engagement.
Le 29 Novembre, toute la journée, devant les entreprises, dans la rue, les organisations CFTC, CGTG, CTU, FAEN-SNCL, FSU, SPEG, SNETAA-EIL, SNUI, UD-FO, UIR-CFDT, UGTG, UNSA, ANSANM, ANSANM nous invitent à faire une vraie démonstration de notre unité, de notre solidarité et de notre détermination à lutter pour refuser la vie que veulent nous imposer les politiques publiques et le patronat.
Nous, travailleurs du Tourisme, de l’Hôtellerie et de la Restauration, savons mieux que d’autres comment les hommes et les femmes, les jeunes et viékò de notre pays sont mal.
Nous savons comment nous sommes constamment en zone de turbulence par les conditions de vie et de travail invalidantes et méprisantes qui prévalent en Guadeloupe.
Comment veut-on, en effet, nous faire croire que notre pays est prospère et équilibré quand :
sur une population active de 191.000 personnes, plus de 65.000 ne travaillent pas dont, 11.000 de moins de 25 ans,
pour une population totale de 442.000 personnes, 145.000, soit 35% sont couvertes par la CMU.
Est-il surprenant, après le pillage de toutes les subventions, la faillite de l’Office du Tourisme, l’entreprise d’arnaque des Collectivités au sein du CTIG que :
la fermeture des hôtels : Fort-Royal, Ecotel, Plantation Sainte-Marthe, Kaye-La, Hamak, VVF, Tropical Club a pour origine la mauvaise gestion, le détournement de fonds publics, l’absence de commercialisation.
Oui, nous le savons, le Tourisme et l’Hôtellerie procurent aux marchands du secteur d’énormes richesses.
Pire, le Tourisme et l’Hôtellerie marcheraient mieux si nous acceptions de travailler plus, gagner 350,00 €/mois, être tous des extras et, un personnel BLANC,
Hôtels fermés, liquidation judiciaire, précarité d’emploi, salaire de misère, congés payés imposés, absence totale de formation, insécurité et mépris sont notre quotidien.
Il nous faut en plus quémander des tenues de travail, des locaux adaptés pour manger, un reclassement en cas d’accident du travail et même pléré lè sé pou pati an prérètrèt après 30 ans.
Face à cette situation, camarades, Travailleurs du Tourisme et de l’Hôtellerie, nous ne pouvons compter que sur nous même pour imposer d’autres choix.
Les VION, VIAL-COLLET, ARNOUX se gargarisent et multiplient les transactions pour réclamer encore plus d’aides, de subventions, pour leur propre gouverne ; les élus politiques sont incapables dè ba yo koutcham pour les exclure du CTIG et imposer la représentativité des organisations syndicales, notamment NOUS, UTHTR-UGTG, syndicat majoritaire dans le secteur.
Voilà, camarades, travailleurs du Tourisme et de l’Hôtellerie cette logique qu’il nous faut refuser.
Par notre engagement le 29 novembre dans la grève, nous participerons au renforcement de nos organisations, nous imposerons la négociation de nouveaux rapports sociaux et d’un projet de société, nous soutiendrons nos camarades en lutte, Madame QUERIN à la Créole Beach, Teddy DENON à Cannella Beach, les hôtels KALENDA, NOVOTEL, CALLINAGO, et exigerons nos droits d’accès à toutes les libertés.
pour le droit au travail et la transformation des emplois précaires saisonniers, extras en emplois durables (article 2 : Protocole de Branche du 23 février 2000),
pour l’ouverture des Négociations Annuelles Obligatoires au niveau de la Branche,
la négociation effective sur la grille de classification conformément à l’article L132-12 du Code du Travail et de tous les accords signés avec les hôteliers,
la négociation effective d’un plan de formation en application des articles L933-2 et L900-2 du Code du Travail,
la participation effective des organisations syndicales eu sein du CTIG et à l’élaboration des politiques touristiques,
la promotion des guadeloupéens aux postes de cadre.
Tous en grève le 29 Novembre 2005
Rassemblement à 8h00 devant le local de l’UGTG
Le Conseil Syndical
de l’UTHTR-UGTG
P-à-P, le 25/11/05